Qu’est-ce que le lean manufacturing ?

Les organisations ont connu plusieurs modèles de management. Ford a initié le système de standardisation qui permettait de produire des véhicules à la chaîne. Mais le bémol avec cette méthode, c’est qu’à un moment donné, les consommateurs ont voulu qu’on leur propose une offre plus large. Il y a encore eu le modèle bureaucratique selon Weber, mais perçu comme trop rigide. Et actuellement, une conception émerge : celui du lean manufacturing. Ce dernier se donne pour mission d’augmenter la satisfaction des clients, tout en utilisant le minimum de ressources. Il se fonde essentiellement sur 6 principes.

Les 2 premiers principes : la valeur et la chaîne de valeur

Avant de suivre une formation en lean manufacturing, il importe de savoir ce que renferme cette notion. Le lean vise la maximisation de la valeur client au travers de la réduction du gaspillage des ressources. Il est basé sur 6 principes. Les 2 premiers sont la valeur et la chaîne de valeur.

La valeur est perçue comme ce que recherche le client, ce qu’il est disposé à payer. La chaîne de valeur, elle, constitue toutes les tâches qui permettent la production de la valeur. Lorsqu’on optimise des opérations prises séparément, elles peuvent impacter sur tout le processus. Grâce à un outil de gestion, le Value Stream Mapping (VSM), les dirigeants ont une vue panoramique des activités, de même que des inputs et outputs. Cela permet de déceler les gaspillages afin de les supprimer.

Les 2 autres principes : la suppression du gaspillage et le flux

Le gaspillage, c’est tout ce qui n’apporte pas de valeur ajoutée à l’ensemble du processus, ou ce que les clients n’envisagent pas de payer. En matière de lean manufacturing, on distingue divers sources de gaspillage. Ils sont au nombre de 7. 

Il s’agît de la surproduction et de l’inventaire qui entraîne le stockage des produits. L’idéal serait d’avoir un stock zéro et de ne produire que lorsqu’il y a une commande. Il y a encore l’attente, le déplacement, le transport, la correction des failles, et le sur-traitement. Par ailleurs, le principe du flux implique que toutes les phases de la production se fassent sans cassure ou entrave.

Les 2 derniers principes : la traction et la perfection

La traction permet à la société d’être assurée de produire un bien qu’elle va vendre. Et lorsque les 5 premiers principes sont respectés, on peut tendre vers la perfection.